Ce site utilise des cookies essentiels pour fonctionner. En poursuivant, vous acceptez leur utilisation.
Il y a des barrières invisibles. Des freins qui ne viennent pas de la volonté.
Des élans qui s’éteignent sans raison apparente. Des schémas qui se répètent, encore et encore, malgré tous les efforts.
On les appelle blocages inconscients, peurs héritées, mémoires anciennes.
Ce ne sont pas des faiblesses.
Ce sont des empreintes profondes, parfois personnelles, parfois transgénérationnelles, parfois collectives.
Et tant qu’elles ne sont pas reconnues, elles gouvernent en silence.
La psychologie moderne, dès Freud et Jung, a mis en lumière la puissance de l’inconscient.
Mais ce n’est que plus récemment qu’on a commencé à comprendre que ce que nous portons ne nous appartient pas toujours.
Anne Ancelin Schützenberger, pionnière de la psychogénéalogie, a montré que des événements non digérés dans une lignée familiale pouvaient resurgir des générations plus tard, sous forme de comportements, de maladies, de choix de vie inexplicables.
L’épigénétique, quant à elle, confirme aujourd’hui que des traumatismes vécus par nos ancêtres peuvent modifier l’expression de nos gènes.
Des études menées à l’Université de Tel Aviv et à l’Université d’Emory ont démontré que des souris ayant vécu un stress intense transmettaient une hypersensibilité à l’odeur liée à ce stress à leurs descendants, sur plusieurs générations.
C’est une empreinte émotionnelle non digérée, enfouie hors de la conscience, mais qui influence notre comportement.
Cela peut se manifester par :
Ces blocages peuvent venir :
“Je n’avais aucune raison d’avoir peur de parler en public. Et pourtant, à chaque fois, j’avais la gorge nouée. Jusqu’au jour où j’ai découvert que mon grand-père avait été humilié publiquement dans un tribunal...” — Claire, Belgique
“J’ai toujours repoussé le bonheur. Comme si je ne m’autorisais pas à être pleinement bien. En thérapie, j’ai compris que ma mère avait perdu un bébé avant moi. Je suis née dans un deuil silencieux.” — Marco, Brésil
“Un jour, j’ai rêvé que je fuyais une guerre. Je ne comprenais pas. Jusqu’à ce que je découvre que mes arrière-grands-parents avaient fui l’Arménie. J’avais gardé l’exil dans mes cellules.” — Lila, France
Il ne s’agit pas de forcer.
Il s’agit d’écouter, de reconnaître, d’honorer, puis de libérer.
Voici quelques approches reconnues :
Les blocages ne sont pas là pour nous punir.
Ils sont souvent le signal qu’une partie de nous demande à être reconnue.
Une blessure ancienne, un amour trahi, un héritage non digéré.
Les dépasser, c’est se réapproprier son pouvoir, retrouver du choix là où il n’y avait que réaction.
Dépasser les blocages inconscients, ce n’est pas “guérir vite”.
C’est entrer dans une écoute sincère, un processus respectueux, une mise en lumière douce.
C’est remettre du mouvement là où il y avait cristallisation.
C’est peut-être, comme le dit Jung, faire la lumière sur ce que l’on ne voit pas… pour ne plus qu’il dirige notre vie à notre insu.
« Tant que vous n’aurez pas rendu l’inconscient conscient, il dirigera votre vie et vous l’appellerez destin. »
Carl Gustav Jung